Comment appliquer les droits d’enregistrement en cas de vente d’un immeuble avec réserve du droit d’emphytéose ?
Une décision administrative du 12 juin 2008, n° EE/102.607, répond à cette question.
La base imposable du droit de vente « ne peut, en aucun cas, être inférieure à la valeur vénale des immeubles transmis » (art. 46 C.enr.).
S’il s’agit de « la vente d’un bien immeuble par laquelle le vendeur se réserve le droit d’emphytéose », il faut « tenir compte de l’existence du droit d’emphytéose pour la fixation de la valeur vénale du bien immeuble transmis ».
Le droit proportionnel s’appliquera donc sur la valeur vénale du bien dont on déduira la valeur du droit d’emphytéose.
Une telle vente « est une opération qui forme un acte constitutif d’un droit d’emphytéose ».
Par conséquent, le droit d’enregistrement proportionnel de 2 % est dû « sur la réserve du droit d’emphytéose », ce droit étant calculé « sur le montant cumulé des redevances uniques et/ou périodiques, augmenté des charges imposées à l’emphytéote ».
On applique donc 12,5 % (ou 10 % en Flandre) sur la valeur résiduaire et 2 % sur la valeur du droit d’emphytéose que s’est réservé le vendeur.
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